• Arcanes Mineures,  Carte

    Eudes Ier

    Le IXe siècle fut marqué par les invasions Vikings sur l’ensemble de l’Europe. Longtemps tenus à distance par les armées de Charlemagne, les Hommes du Nord surent profiter de la division et l’affaiblissement de l’empire carolingien pour s’avancer toujours plus loin, remontant les fleuves et pillant les villes qui les bordaient. C’est ainsi que même la ville de Paris fut envahie à plusieurs reprises.En l’an 885, un nouvel assaut se porte sur la capitale, mené par le chef viking Siegfried. Mais la ville est solidement défendue par Eudes, comte de Paris et fils de Robert le Fort. Tenus en échec au prix de batailles sanglantes, les Normands entamèrent un long…

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    Marie Ière de Coucy

    La vie de Marie de Coucy pourrait faire penser à un conte de fées… avec ses heurs et ses malheurs. Son père, Enguerrand VII, avait été dans sa jeunesse prisonnier du roi Edouard III d’Angleterre, servant de caution à la rançon du roi de France Jean II le Bon retenu prisonnier par Edouard de Woodstock dit « le Prince Noir ». C’est à la cour d’Angleterre qu’Enguerrand rencontra Isabelle, la propre fille d’Edouard III, et les jeunes gens tombèrent rapidement amoureux. Edouard avait une grande estime pour le jeune français, et lui accorda la main de sa fille ainsi que la liberté, l’intronisant même dans le prestigieux Ordre de la Jarretière. Marie…

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    La Tempérance

    Le roi Henri IV était particulièrement investi dans le siège de La Fère de 1595. Il séjournait étés comme hivers dans les environs de la cité assiégée afin de suivre l’avancement de ses projets, et notamment de la construction de la digue de 1500 mètres qui devait permettre d’inonder la ville et faire capituler ses habitants. Ce chantier titanesque porté par un ingénieur flamand s’avéra d’ailleurs une grande déception, n’ayant jamais permis de faire monter l’eau plus haut que les mollets de Laférois qui en avaient vu d’autres. Le roi se plaisait particulièrement à Folembray où il avait fait installer sa maîtresse Gabrielle d’Estrées. Mais d’autres destinations étaient également à…

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    Marguerite de Valois

    Marguerite de Valois n’eut pas besoin d’attendre la réécriture de son histoire par Alexandre Dumas pour mener une vie romanesque. Déjà reconnue en son temps pour sa beauté et sa culture sans pareilles, celle que l’on n’appelait pas encore « la reine Margot » partageait avec son mari Henri de Navarre (le futur Henri IV) son goût pour les relations passionnelles et extra-conjugales. Hélas en ces temps les intrigues politiques et les élans du cœur faisaient rarement bon ménage. Pour sauver son frère Charles IX d’un complot dont il faisait l’objet, Marguerite ne dut-elle pas dénoncer son amant Boniface de La Môle, qui fut promptement condamné à la décapitation ? On dit…

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    Thomas de Marle

    Thomas de Marle, aussi connu sous le nom de Thomas de La Fère (Feriae), fut selon les chroniqueurs du XIè siècle « le plus grand coquin de son époque ». Les meurtres, pillages et trahisons qui émaillent son histoire justifient certainement une telle réputation. Certes son enfance ne fut pas des plus faciles. Sa mère Ade de Marle et Coucy était réputée pour sa forte personnalité et une grande indépendance, y compris sur le plan sentimental. A tel point que son père Enguerrand 1er, seigneur de Coucy, émettait quelques doutes sur sa paternité et ressentait une profonde animosité envers son héritier. Il faut dire qu’Enguerrand lui-même n’avait d’yeux que pour la belle…

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    La Bête

    En l’an 1580, la septième guerre de religion faisait rage. Le prince de Condé, gouverneur de Picardie et chef du parti protestant, s’empara par surprise de la ville de La Fère dont il voulait faire sa place forte en cette province. Pour reprendre la ville, Henri III dépêcha huit mille hommes, trois mille chevaux et quarante pièces d’artillerie. Le temps était clément en ces mois de juin à septembre, les victuailles étaient abondantes, de sorte que les assiégeants festoyaient aussi fort la nuit qu’ils combattaient le jour. Ces conditions pittoresques donnèrent à l’événement le surnom de « Siège de Velours ». Et la Bête me direz-vous ? Et bien parmi les troupes…